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CETTE PAGE ACTU a été mise à jour le 30 août 2013
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Qui décide de la trajectoire énergétique en France ? Les citoyens ? On en doute. Les responsables politiques ? Pas sûr... Examinons de plus près les influenceurs de la politique énergétique française. Penchons nous sur leurs intérêts TRÈS précis : http://www.greenpeace.fr/qui/
http://groupes.sortirdunucleaire.org/aout-2014-Fermetures-de-centrales Fermetures de centrales en cascade aux États-Unis.
De vieilles centrales qui ferment, des projets abandonnés… le nucléaire se porte bien mal aux États-Unis. Devant cette hécatombe, EDF a tout simplement décidé fin juillet de mettre fin à ses activités nucléaires aux USA pour se concentrer sur les énergies renouvelables ! Une résolution qu’il serait bon d’appliquer aussi en France ! ;)
Les derniers développements de la situation à Fukushima montrent que la crise nucléaire n'est toujours pas sous contrôle. Mais la communauté internationale ne semble pas avoir pris la mesure du problème.
Le plus étonnant est le peu de réactions internationales que suscite cette situation, alors même que la pollution radioactive menace les zones de pêche du Pacifique. La pollution ne peut que s’aggraver. Au moins 300 tonnes d’eau contaminée provenant de la centrale accidentée se répandent chaque jour dans le Pacifique, et cela probablement depuis mai 2011.
Pourtant, jusqu’ici, la communauté internationale n’a lancé aucun appel ni pris aucune initiative visant à combattre cette dégradation de l’environnement océanique. Seuls les voisins du Japon ont réagi, et de manière plutôt modérée. La Corée du Sud réclame aux autorités japonaises des explications sur la manière dont elles comptent empêcher les rejets radioactifs de contaminer les zones de pêche. La Chine s’est déclarée « choquée » et a appelé le Japon à fournir des informations « complètes, pertinentes et en temps opportun »… Mais ces déclarations restent formelles et ne sont accompagnées d’aucune action concrète, que ce soit pour faire pression sur le Japon ou à l’inverse pour lui proposer une aide.
En 1986, Tchernobyl avait mobilisé l’attention du monde entier. Étrangement, , tout se passe comme si la communauté internationale était incapable de prendre au sérieux la catastrophe de Fukushima. Les grands pays nucléaires, notamment la France et les États-Unis, qui ont des accords de coopération avec le Japon, n’ont apporté que des aides ponctuelles et limitées. Aucune action internationale susceptible d’avoir un impact significatif sur la crise de Fukushima n’a été entreprise, ni même proposée.
Encore plus étonnant, le Japon lui-même ne semble pas, jusqu’ici, avoir pris en compte la gravité réelle de l’accident nucléaire. D’où la colère des habitants de la région de la centrale. Aussi incroyable que cela paraisse, dans les faits, le gouvernement a tendance à gérer Fukushima comme une crise régionale et ne mobilise pas les ressources nécessaires pour faire réellement face à la situation.
Dès le début, les experts avaient pointé le risque de fuite des réservoirs, au nombre d’un millier environ, que Tepco a construit à la hâte pour recueillir l’eau contaminée produite sur le site. On estime qu’environ 360 000 tonnes d’eau contaminée se sont accumulées sur le site, représentant 85 % de la capacité totale des réservoirs, évaluée à 430 000 tonnes à la date du 20 août. Chaque jour, du fait que les infiltrations se poursuivent, 400 nouvelles tonnes s’ajoutent au stock existant.Les réservoirs étaient destinés à éviter que l’eau ne pollue le Pacifique, mais ils ont été affectés par des fuites à répétition depuis avril dernier. Tepco a prétendu que l’eau issue de ces fuites n’atteignait pas l’océan. En réalité, chaque jour, au moins 300 tonnes d’eau radioactive s’échappent des galeries de la centrale et se déverse dans le Pacifique. Comme la centrale est criblée de fissures et que de l’eau circule dans tous les sous-sols de l’installation, la quantité réelle est certainement supérieure, mais très difficile sinon impossible à déterminer exactement.
Une partie de cette eau, n’étant pas stockée, peut s’échapper et atteindre l’océan. De plus, comme les galeries ne sont pas parfaitement étanches, on peut craindre une contamination des nappes phréatiques, estiment les experts français de l’IRSN.En l’état actuel, les éléments fournis par Tepco et par les autorités japonaises ne permettent pas de dresser un tableau précis et complet de la pollution radioactive de l’océan.
Ajoutons que la pollution marine continue de s’aggraver, du fait que la stratégie de stockage des eaux contaminées choisie par Tepco est vouée à l’échec. Pomper l’eau contaminée dans ces réservoirs revient à vouloir transférer un liquide dans une bouteille en utilisant un entonnoir percé de nombreux trous !
Qui plus est, comme le stock d’eau contaminée augmente en permanence, il faut construire sans cesse de nouveaux réservoirs. Tepco prévoit de porter leur capacité à 800 000 tonnes d’ici 2016. Mais le processus est sans fin, car les réservoirs ont une durée de vie limitée, et il faut donc aussi renouveler ceux qui sont en place. Ce qui implique qu’il faut aussi les surveiller de manière continue. Et tout cela, en sachant qu’une partie de l’eau s’échappe de toute façon… en clair, le système des réservoirs est une impasse.
La gestion de la crise a été maintenue, et continue de l’être, entre les mains de Tepco alors que cette dernière a largement fait la preuve de son incompétence. Le processus qui consiste à laisser l’industriel mener seul les opérations et à faire ensuite des inspections pour constater les carences que l’on avait prévues dès le départ, ressemble à une sinistre comédie.
Yoshihiko Noda, avait annoncé en décembre 2011, neuf mois après le tsunami, que la centrale de Fukushima Daiichi se trouvait en « arrêt à froid ». Ce qui revenait à dire que la phase accidentelle était terminée et que la situation permettait d’assurer la sécurité. Les récents événements illustrent à quel point cette déclaration était prématurée et fallacieuse.
En refusant de prendre en compte la gravité de l’accident, et en abandonnant la gestion concrète de la crise à Tepco, le gouvernement japonais a maintenu une situation dans laquelle il est impossible de sécuriser le site de Fukushima. Les habitants de la région sont les premières victimes de cette politique, qui ne vise pas à résoudre les problèmes, mais semble surtout tenir d’un discours de façade. Lors d’une réunion tenue dans la préfecture de Fukushima, un dirigeant de Tepco, Tsunemasa Niitsuma, est venu présenter les excuses de l’entreprise à la coopérative de pêche locale. Un pêcheur lui a lancé : « Toutes vos contre-mesures ne sont rien d’autre que des expédients. »
Ce que reconnaît implicitement le directeur de la NRA, Shunichi Tanaka, qui a déclaré le 21 août : « Nous craignons une situation dans laquelle nous n’aurons plus de contrôle sur l’eau contaminée, à moins de la laisser s’échapper dans l’océan ». Faut-il comprendre qu’on a construit plus de mille réservoirs pour, en fin de compte, rejeter à la mer les centaines de milliers de tonnes d’effluents radioactifs ?
Malheureusement, il est à craindre que l’objectif principal du gouvernement ne soit pas de résoudre les problèmes posés par l’accident de Fukushima, mais de préserver les chances de relancer le nucléaire japonais, presque à l’arrêt aujourd’hui. Si l’on faisait de Fukushima une cause nationale, en lui accordant l’investissement nécessaire aussi bien en termes humains que financiers, il deviendrait difficile, sinon impossible, de défendre simultanément le redémarrage de réacteurs nucléaires dans le même pays. On peut penser que traiter sérieusement Fukushima conduirait, à terme, le pays à abandonner l’atome civil.
Or le Japon reste associé à l’industrie nucléaire mondiale, notamment à Areva, mais aussi à des entreprises américaines. La pression du lobby de l’atome, venue de l’intérieur du pays comme de l’extérieur, tend à maintenir un statu quo pourtant de plus en plus invivable. Le seul moyen de faire évoluer la situation serait l’entrée en scène de nouveaux acteurs. Il faut signaler à ce propos que le vice-président de Tepco, Zengo Aizawa, vient de lancer un appel à la coopération étrangère, déclarant : « Nous avons besoin d’aide, non seulement du gouvernement japonais, mais de la communauté internationale. »
Sincère ou opportuniste, cette déclaration mérite d’être entendue. L'idée d'une coopération entre les différents pays qui ont une expérience du nucléaire a été avancée dès le début de la catastrophe, notamment par le consultant Mycle Schneider. Ce dernier appelle à la création d’une « task force internationale » pour Fukushima, qui rassemblerait « les meilleurs experts de chaque pays possédant une industrie nucléaire ».
Encore faudrait-il que la communauté internationale cesse de considérer Fukushima comme un événement local, sinon insulaire. Et se décide à reconnaître qu’un accident qui entraîne la pollution à grande échelle des eaux du Pacifique justifie une approche qui dépasse les frontières.
Ce chiffre représente pas moins de 1.500 térawattheures annuels équivalent à la production d'électricité de l'Allemagne et du Japon réunis !
"Bien que le chargement d'une tablette ou d'un smartphone requiert une quantité négligeable d'électricité, le visionnage d'une heure de vidéo chaque semaine ferait consommer annuellement plus d'électricité que 2 réfrigérateurs dans une année" a affirmé chiffres à l'appui l'auteur de l'étude - Mark Mills - également PDG de Digital Power Group.
En effet, tout ce trafic numérique exige d'énormes infrastructures physiques distribuées qui consomment spécifiquement et presque exclusivement de l'électricité. Aussi, comme le charbon reste le combustible fossile le plus utilisé, car accessible et peu cher, dans le monde pour produire de l'électricité, la réalité demeure que l'univers numérique et le Cloud "fonctionne" avec le charbon.
Favoriser le bon usage et pénaliser le mésusage !
Comme le fait observer Paul Aries, avec 50 m3 d'eau, on peut soit subvenir aux besoins d'une famille de 4 personnes pendant un peu plus de 8 mois, soit... remplir une piscine !
De même qu'il faudrait un tarif progressif pour l'eau (de plus en plus coûteuse au fur et à mesure que l'usager s'éloigne de la satisfaction de ses besoins de base pour aller vers des "consommations de plus en plus futiles"), de même, il faudrait que les Giga-octets soient de plus en plus chers pour ceux qui zappent ou qui téléchargent beaucoup !
Un warning pourrait être proposé à l'internaute, de façon que pour tout clic d'un poids supérieur à, par ex... 100 Ko, un "pop-up" vienne l'alerter et, par ex... lui indiquer le poids (en Mo), et/ou le coût en Euro de ce clic... peut être pas indispensable ! (Il faudrait aussi, bien entendu, éviter/pénaliser les pubs gourmandes en bande passante !)
A l'opposé du No limit, la transition écologique, c'est aussi passer de la culture du "Tout tout de suite", du "Tout pour moi et rien pour les autres" à celle d'une "conso RSE", comme Raisonnable, Solidaire, et Ecologique !
Quand on parle de croissance, le vrai problème, c’est de savoir ce qui doit croître et ce qui doit décroître. Faire croître une économie verte, renouveler toutes nos sources d’énergies qui deviendraient propres, faire décroître l’agriculture et l’élevage industrialisés, dépolluer et humaniser nos villes selon de nouveaux critères urbanistiques, etc. Bref, il y aurait une grande politique économique à inventer qui correspondrait à ce que fut en son temps la relance du New Deal de Roosevelt. Ce qui signifie aussi que l’État doit restaurer un certain nombre de prérogatives qui sont les siennes et ne doit pas les abandonner au privé.
Hélas, la nouvelle politique que je crois réaliste – et que j’ai définie en détail en 2011 dans mon livre La voie, puis dans Le chemin de l’espérance avec Stéphane Hessel –, elle est vue comme utopiste par ceux qui se croient réalistes alors qu’ils sont emprisonnés dans l’utopie de la compétitivité et de la croissance.
On vit dans des idées obsolètes et inadéquates dont on attend néanmoins les recettes générales. La compétitivité, telle qu’elle est comprise, ça veut dire liquider du personnel, licencier, dégraisser, et pour ceux qui restent, des pressions organisationnelles telles qu’elles peuvent rendre les gens malades, suicidaires. Ce qu’on appelle la compétitivité est une réalité tragique. La vraie compétitivité d’entreprise consisterait à la réformer, à donner de l’autonomie à ceux qui travaillent, à faire des communautés de destin où chacun se sent à la fois solidaire et responsable. Là, nous aurions des entreprises compétitives. Quant au problème de la dette qu’on suspend au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès, il faudrait le réexaminer. Je prends l’exemple de l’Équateur qui avait une dette énorme : ils se sont demandé quelle était la dette justifiée et celle qui ne l’était pas. Et ils ont éliminé cette dernière.
C’est un chemin difficile, car les esprits ne savent ou ne cherchent à se reconvertir, difficile parce qu’il faut penser de façon complexe, par exemple à la fois croissance et décroissance, difficile parce qu’il n’offre pas de certitude. Mais nous sommes dans une telle époque d’hébétude, de résignation, de soumission qu’on ne conçoit pas le seul chemin réaliste. L’opinion est hébétée, privée d’avenir, angoissée du présent, et une partie va de plus en plus se réfugier dans ce qu’elle croit être le passé, c’est-à-dire les racines nationalistes, pseudo-raciales ou religieuses.Je fais toujours la part de l’improbable qui est la part de l’espoir, du changement. Mais seule la prise de conscience des énormes dangers vers lesquels nous allons, nous France, nous Europe, nous humanité, provoquerait des sursauts salutaires.
On vous sent plus inquiet que d’ordinaire, plus alarmiste, plus soucieux du péril que de ce qui sauve…
Mes souvenirs d’adolescence, c’était une marche somnambulique vers la guerre, sans qu’on en prenne conscience, sauf quelques isolés qui lançaient des alertes. L’inconscience des hommes et la dispersion des idées l’emportaient. Rétrospectivement, c’est l’aveuglement qui a dominé les responsables politiques. Je pense qu’un autre aveuglement est en train de s’installer aujourd’hui. Il y a toutes les raisons d’être pessimiste. Mais le surgissement de l’imprévu, de l’improbable, de l’impensable, se fera de toute façon. Sera-t-il un bon imprévu ? Je n’en sais rien.
Ce qu’il faudrait c’est ranimer l’aspiration humaine à la liberté, à l'autonomie et à la communauté qui traverse les siècles et a inspiré socialisme, communisme et libertarisme. Nous sommes victimes du faux réalisme. Ce qui est cru comme réaliste par la classe politique et la classe dirigeante est utopique, et ce qu’ils jugent utopique peut, au contraire, être réaliste. Leur utopie c’est qu’on ne peut pas sortir du néo-libéralisme, de la croissance, de la compétitivité féroce. http://
ACTION : Mobilisons-nous lors de la consultation publique à propos de la future Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens :
Cette stratégie donnera le ton en matière d'actions de la France contre ces polluants pouvant perturber votre système endocrinien. Les enjeux sont de taille, car ensuite l'Europe doit elle aussi se doter d'une telle stratégie.
La question est simple voulons-nous, oui ou non, protéger les générations futures de ces polluants?
1. Lisez notre communiqué de presse critique sur la question
Nous considérons qu'il y a dans ce texte un paragraphe inacceptable sur les pesticides. La partie C.2.2 du texte à valider qui prévoit ni plus ni moins que de pouvoir « réviser les critères d’exclusion » de ces toxiques après une « étude d’impact » prenant en compte les « conséquences en matière de protection de la santé, de l’environnement ainsi que de substances actives disponibles ». Garder dans le texte cette disposition reviendrait ni plus ni moins à vider de contenu à terme la seule législation européenne sur les pesticides prévoyant l’exclusion à priori des Perturbateurs Endocriniens. Un tel recul programmé n’a rien à faire dans une stratégie nationale sur les perturbateurs endocrinien qui prétend au contraire augmenter le niveau de sécurité des citoyens dans ce domaine.
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A savoir : le brossage des dents est indispensable au quotidien pour éviter les caries, mais le dentifrice ne l'est pas ; le mieux est donc d'alterner les brossages avec votre dentifrice maison et les brossages à l'eau seule, pour avoir des dents saines.
Autres infos :
http://www.romandie.com/news/